Femme Bcbg, Escorte, Non, Pute… (105)

Un baiser, ses yeux se ferment déjà. J’arrête la chaîne stéréo en passant et je retrouve ma voiture.

Je me gare devant chez moi, tout est éteint dans les trois villas, il est minuit trente et la lune me permet de voir assez clair.
Fidèles à mon habitude, je veux voir si les petites vont bien. J’arrive dans la cour quand une ombre me fait sursauter.
Devant moi, un grand panneau de bois se déplace.
La personne, qui le porte, le pose pour aller ouvrir la porte arrière.
Celui qui me découvre a aussi peur en me voyant que moi en voyant ce panneau marcher tout seul dans la nuit

• Tu m’as fait peur !
• Toi aussi !
• Que fais-tu avec cette table ?
• Je la ramène chez Jacky, j’en ai assez de baiser Lison dessus.
Depuis qu’elle l’a récupérée même si notre vie sexuelle a retrouvé l’allant de notre jeunesse surtout avec tes amis qui sont en train de dormir après quelques moments intéressants, elle veut que je la prenne qu’en la touchant.
J’ignore comment cette déviance l’a frappé, mais elle sera mieux loin de nous chez son propriétaire.

J’ouvre la porte et il rentre la table dans la cuisine.

• Tu sais que j’ai beaucoup aimé te faire l’amour !

Il avance vers moi en me disant cela, je recule, mes fesses viennent au contact de cette maudite table.

• Je t’avais prévenu, une seule fois, recule.

Il arrive si prêt qu’il me touche.

• Encore une fois, tu as bien vu que Lison aime me voir baisé sans jalousie, nous baisons bien tous les jours avec tes amis.

Il me prend un bras et approche sa bouche près de la mienne.

• D’accord ?
• D’accord.

Nos bouches se trouvent, ma main trouve sa tige dans le slip qu’il a enfilé pour venir ramener l’objet de ses soucis.
Il m’assoit sur la table, s’agenouille et me gobe la chatte, il me lèche bien mais bien loin du niveau d’Ophélie.


Me lécher représente une étape avant son but, il se relève, ouvre mon corsage et s’occupe de mes seins qu’il gobe un à un.
Ma bouche est de nouveau investie, sa langue s’enroule autour de ma langue. Dans le mouvement, il investit ma grotte, il me laboure en empoignant mes hanches, je reçois ses coups de boutoir jusqu’au fond de mon corps.
Il sort de moi et prestement me retourne.
Il appuie sur mon dos pour que je m’appuie sur la table, mes jambes écartées, mes seins posés dessus, il me reprend et mon plaisir rapidement commence à monter.
Ma poitrine est martyrisée sur ce plateau de bois légèrement rugueux.
Je sens le sexe de Guy s’emballer, je laisse aller mon orgasme que je sens monter en moi et je commence à chanter mon plaisir au moment où il éclate en moi.
Au moment où il sort de moi, la lumière s’allume.

• À elle est là, pourquoi tu as emmené ma table ?

Je me retourne, Lison est entrée en string et les seins à l’air.
Le visage courroucé de mon amie me fait craindre une scène de ménage, me faisant baiser par son mari.

• Excuse-moi d’avoir fait l’amour avec ton mari ma Lison !
• Christine, tu peux baiser avec lui quand tu veux mais me reprendre ma table pour te faire sauter dessus me semble incorrect de ta part toi qui me l’a donné.
• C’est Guy qui l’a ramené.

Elle regarde son mari qui tient toujours sa queue en main.

• Pourquoi ?
• Bibiche, depuis quelle, est chez nous tu n’accepte de baiser qu’en étant à son contact, je rêve de faire l’amour comme avant dans notre chambre.
• Aucun problème, ramène-la et installe là dans la chambre, tu lui trouves de la place.

Il réajuste son slip, la saisie et la reporte vers chez eux.
Quand Guy a parlé de baiser dans leur chambre, j’ai un doute qu’il envisageait que la table fasse partie de leurs jeux, mais ce qu’une femme veut !

Sans se démonter, Lison vient vers moi et me donne un baiser.


• Bonne nuit.

Et elle suit son déménageur de table.
Je me rajuste et monte voir ce pour quoi j’étais venu, Anne dort avec Adonis, Sindy est couchée entre eux, la petite tient l’un des gros doigts de l’homme. Quel beau tableau de famille !
Madeleine est dans les bras d’Aline, la soirée a dû être sympa pour les deux.
La porte de Jacky et Aurélie est entrouverte, ils dorment comme deux êtres amoureux.
Tout va bien, dans cette villa, voyons en face, inutile de monter au dernier étage, les occupants sont occupés chez Jacky.

Les filles fidèles à leurs habitudes dorment les trois ensemble.
Fabienne est dans sa chambre avec Georges et Océane qui suce son pouce.
Dans notre chambre Véronique me semble perdu au milieu de son grand lit.
Je prends une douche et je la rejoins, elle se retourne et se love contre moi.
Je glisse ma main au contact de son sexe et introduit quelques doigts dans sa fente.
Cette position apaisante me permet rapidement de m’endormir.

De stridents coups d’avertisseur italien me font ouvrir les yeux.
Quelles heures est-il ?
Le réveil me fait voir qu’il va être bientôt dix heures.
Je regarde par la fenêtre Fred et Fred accompagnés de Jacqueline et Louis en descendent.
M’apercevant-ils font de grands signes de salut.

• Je descends vous ouvrir !

Arrivé à la porte, nos amis sont là, l’effusion est générale.

• Voulez-vous un café ?

Fabienne apparaît sortante de la cuisine avec une cafetière à la main, quand elle reconnaît les deux amis avec qui ils ont passé une soirée à Royan croyante que c’était des clients, elle manque de la lâcher.
Toujours grande classe comme il l’est quand il passe à la télé, il regarde Fabienne.

• Comment vas-tu, Fabienne où dois-je dire Michelle ?

Frédérique qui connaît la manière pince-sans-rire de son mari, s’approche de Fabienne, lui prend la cafetière, la pose sur la table et lui parle doucement à l’oreille.

À mesure qu’elle lui parle, le visage de Fabienne s’apaise.
Elle vient vers moi et m’embrasse doucement au bord des lèvres, elle me susurre.

• Tu nous as bien eus !

Je lui rends son baiser.

• Non, mon cœur, ce sont bien des clients qui de temps en temps rendent service à l’organisation quand il faut contrôler des couples qui acceptent comme vous d’endosser le costume d’escorte.
Dans le futur, vous serez amené, vous aussi à devenir des contrôleurs qui regardent que les clients reçoivent une prestation dans l’éthique de l’organisation.
• Je comprends, vous avez raison d’être prudent.
• Rejoins-les et fait leur l’honneur des maisons.

Elle les rejoint et je les vois qui traverse la rue.
Je monte me préparer pour rejoindre Katia et Ophélie.

Je retourne à la villa d’Ophélie et Katia. Je les trouve dans des chaises longues à l’arrière de la villa où nous avons dîné hier au soir.
La sono diffuse du rap, je reconnais IAM même si je suis loin d’être fan de ce genre de musique.

• Comment allez-vous mes biches, surtout toi Katia ?
• Ma longue nuit m’a fait du bien, tu aurais pu venir me voir avant de partir.
• Je suis venue, mais tu dormais si bien que nous avons évité de te réveiller.
Tu sais mon cœur, moi aussi depuis ce matin, j’ai mal à la tête.
Je vais pouvoir me reposer vraiment avant mon retour à Paris mercredi.

Nous rigolons les unes ou les autres.

• Christine, Ophélie, veut te demander quelque chose.
• Je t’écoute.
• Je voudrais être là le jour du dépucelage de mon amie pour être présente à son anniversaire.
• Katia a dû te dire que cela se passera à l’étranger puisque je lui ai demandé son passeport.
• Voici le mien.
• Tu as tout prévu mon cœur.

Je le prends, je vais voir avec Virginie ce que l’on peut faire et si cela est possible.

• Va sur la terrasse, tu veux prendre un cocktail aux fruits, il en reste d’hier…

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